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Antoine FORGE

Frère de Claudia Forge épouse de Pierre Vernay

 

Drapeau Français

- né le 2 août 1884 à  Grezolles (42260) , il est le troisième enfant d'une fratrie de 3 enfants , fils de Jean Forge (Cultivateur ) à Grezolles et de Jeanne-Marie Gay , se marie le 16 janvier 1920 à Grezolles ) avec Marie Duivon , ils auront trois enfants .

Antoine sera Electricien

Le 7 octobre 1906 , Antoine est incorporé au 96 Régiment d'Infanterie matricule n°8672 cantonné à Béziers et Agde (Herault)

Le 18 juillet 1907 il passe au 17 ème Régiment d'Infanterie matricule n° 7695 cantonné également à Béziers et Agde

Il obtient le certificat de "Bonne Conduite "

Le 1 mars 1908 passe dans la disponibilité

Il est rappelé le 1 août 1914 contre l'Allemagne :

  -Campagnes aux armées du 5 août 1914 au 21 mars 1919

Arrive au corps le 5 août 1914 affecté au 159 ème Régiment d'Infanterie cantonné à Briançon (05100) matricule n° 17511

   - le 20 février 1917 passe au 1er Rgt du Génie cantonné à Strasbourg (78000) matricule n° 17222

   - le 1 er avril 1918 passe au 2ème Rgt du génie cantonné à Montpellier (34000) matricule n° 17293

 Blessures et citations : voir carte postale datée du 27 juin 1915

 le 23 juin 1915 blessé sous une pluie d'obus allemands ( éclats d'obus flanc gauche du thorax , cote n° 10 est fracturée, blessure région lombaire ) , envoyé à l'Hôpital temporaire (HA ) n° 7 de Saint Dié ( 88100) Collège Ferry, Place Stanislas - 85 lits - SSBM - Fonctionne du (2 août 1914 au ?) -

- Cité à l'ordre du Régiment n° 90 du 20 juillet 1916 (décision minitérielle )

- Renvoyé en congé illimité le 22 mars 1919 par le 4 ème Rgt du Génie , se retire à Saint Martin la Sauveté ( 42260)
 

Registre Matricule de

Antoine Forge

n° 1650

.

159 ème Régiment d'Infanterie le 5 août 1914 au 20 février 1917

Cartes postales de la Caserne du 159 ème Rgt d'Infanterie de Briançon et Insigne régimentaire

Carte postale datée du 27 juin 1915 envoyée de l'Hôpital temporaire n° 7 de Saint Dié , Antoine Forge indique à sa sœur Claudia qu'il a été blessé dans la poitrine côté gauche le 23 juin par des éclats d'obus allemands (obus qui tombaient comme de la grêle !)

Journal de Marche et Opérations (JMO) du

159 ème Rgt d'Infanterie , carte postale

Place Stanislas à Saint Dié

( certainement ce bâtiment était l'Hôpital temporaire n°7)

1er Régiment du Génie  le 20 février 1917 au 1er avril 1918

La composition des régiments et des bataillons de sapeurs-mineurs étaient alors la suivante :

  • 1er régiment - Versailles (en avril 1917, la création temporaire du 21e régiment du génie eut pour but de répartir les unités du 1er régiment en deux groupes ; mais, par la suite, il y eut des modifications, certaines compagnies ont compté aux deux régiments : il en résulte qu'il est difficile de séparer les deux subdivisions du 1er et du 21e régiments du génie) :

    • 4e bataillon,

    • 5e bataillon,

    • 22e bataillon (rattaché au Corps Colonial) : compagnies lance-flammes (schilt), compagnies de gaz (Z),

    • 31e bataillon : compagnies de gaz,

    • 32e bataillon : compagnies de gaz,

    • 33e bataillon : compagnies de gaz,

    • 34e bataillon : compagnies de gaz,

    • 40e bataillon : compagnies lance-flammes.

    • Batailles en 1917

    • Avril 1917 : Gernicourt (02) & Juvincourt (02) & Berry-au-Bac (02)

    • Mai 1917 : Cormicy (51)

2ème Régiment du Génie  le 1er avril 1918 au 22 mars 1919

  • Créé le 12/05/1814 à partir des bataillons de sapeurs et de mineurs qui avaient participé aux campagnes de la Révolution et de l'Empire. Vers 1900, le 2e R.G. administre toutes les unités du Génie hors métropole.

En garnison à Montpellier en août 1914, il est dissous pour laisser la place à un Dépôt de Guerre du génie qui constitue et administre des compagnies, rattachées aux grandes unités.
Reformé après 1918, il intervient notamment dans la ligne Maginot à partir des années 30, pour assurer l'entretien des machines. Dissous fin août 1939 à la mobilisation pour laisser place à un Dépôt de Guerre. Des compagnies indépendantes (sapeurs-mineurs) sont formées et affectées aux grandes unités. Les personnels laissés dans les ouvrages Maginot (électro-mécaniciens) sont administrés directement par les chefferies du Génie. Reformé après la guerre, en garnison à Metz, le régiment, spécialisé dans les moyens de franchissements et opérant au profit de la Force d'Action Rapide, est finalement dissous le 16/06/2010


Grezolles   ( 42260 ) :

     La première mention que nous ayons de Grézolles remonte à 1190 où un seigneur de Grézolles nommé Guillaume apparaît dans une charte, sans que nous puissions établir de lien entre ce lignage et le château du même nom. Guillaume de Grézolles figure, vers 1190, avec Itier Raybe, parmi les fidèles de Guy II qui témoignent à son traité avec Humbert III de Beaujeu.

     L’église du village n’est pas très ancienne puisqu’elle fut construite au milieu du 19ème siècle en remplacement d’une autre en très mauvais état. On ne sait que peu de chose sur l’église primitive. Le plus ancien document qui en fait mention date d’une visite pastorale en 1662. Sombre et humide, dédiée à la Vierge et à Saint Roch, elle possédait, dit-on, les reliques de Saint Vincent.

    Il ne reste guère plus que deux tours de ce qui fut le château de Grézolles.Doit-on parler de château ou de camp retranché tant les dimensions de ce complexe fortifié étaient impressionnantes .Il faut s’imaginer 750 mètres de murs d’enceinte fortifiés par dix tours rondes et quatre donjons carrés !

    La chapelle Sainte-Barbe est classée monument historique depuis 1905.Elle a été bâtie au début du 16ème siècle par Claude de Saint Marcel coseigneur dudit lieu.Elle a été dédiée en 1503 à Sainte Anne et Sainte Barbe dont elle abrite les deux statues de la même époque.Elle possède également un vitrail du 16ème siècle.

    Le Château d'Aix. Cette demeure historique du XVIème siècle, laissée à l'abandon suite à un incendie en novembre 1971, fut rasée en mars 1979.Ce que l'on sait moins, c'est que ce lieu vit naître le 18 août 1624 le Père François de la Chaise d'Aix qui durant 34 années, jusqu'à sa mort le 20 janvier 1709, fut le confesseur du Roi Louis XIV. Ce discret, mais influent personnage de l'Histoire de France, passa son enfance dans cette belle vallée de l'Aix et donna son nom au plus grand cimetière parisien connu sous le nom du

"Père Lachaise".

Antoine Forge décède le lundi  5 avril 1971 à Saint-Martin la Sauveté  ( 42260) à l'âge de 86 ans

Marche du 159 ème Régiment d'InfanterieMusique du régiment
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