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Pierre VERNAY

 Grand-père maternel de mon épouse Annie Banus

 

Drapeau Français

- né le 3 décembre1877 à  Saint-Romain d'Urfé (42430) , il est l'ainé d'une fratrie de 7 enfants , fils de Georges Vernay (Cultivateur ) à Saint-Romain d'Urfé  et de Anne Rodamel (Lingère), se marie le 29 décembre 1904 à Saint-Romain d'Urfé  avec Claudia Forge , ils auront 10 enfants .

 Pierre sera Cimentier  à Saint-Romain d'Urfé.

Pierre  sera incorporé le 14 novembre 1898 au 98 ème Rgt d'Infanterie Matricule n° 8791 basé à Roanne

Il obtient le certificat de "Bonne conduite "

- Tunisie le 27 janvier 1899 au 29 septembre 1899

Le 2 août 1914 il est rappelé  contre l'Allemagne , l'Autriche et la Turquie 

Le 4 août 1916 ( avis du 98ème Rgt d'Infanterie du 5 août 1916) il passera à l'atelier de chargement de Moulins (03)

Le 1 juillet 1917 , il passera au 36 ème Rgt d'Artillerie

Le 20 avril 1918 , il passera au 121 ème Rgt d'Infanterie

Envoyé en congé illimité de démobilisation le 20 mai 1919 , il se retire à Saint-Romain d'Urfé

Registre Matricule de

Pierre Vernay

n° 1690

.

En garnison à  Roanne depuis 1912, le 98e RI quitta la cité le 6 août après avoir été associé, la veille, à  l'inauguration du monument commémorant la résistance des habitants face aux Autrichiens en 1814. Il fit son baptême du feu le 20 août à  Sarrebourg (Lorraine) puis transporté dans l'Oise. Surnommé le régiment des " Bois des Loges" pour y avoir passé une année, il combattit aussi à  Verdun, dans la Somme,..., pénétra en Belgique et en Allemagne et rentra à  Roanne le 6 septembre 1919.

Pertes: 1132 soldats tués à  l'ennemi, plus de 500 décédés suite à  des blessures, environ 250 disparus et déclarés décédés, 14 disparus non déclarés décédés, et quelque 130 morts de maladie.

 

Après la victoire sur la marne ( 8-12 septembre 1914), l’état major Français décide de poursuivre l’offensive en tentant de contourner l’ennemi dans l’Oise avec la VIème Armée. Pour ne pas se faire déborder, les troupes Allemandes décident d’engager leurs réserves.

Ainsi, ils mettent en échec la manœuvre française sur la rive gauche de l’Oise et réussissent à stopper son offensive en enfermant la 37 D.I dans Carlepont.

Se voyant bloquée dans l’Oise, l’armée française, tente à son tour un débordement au Nord de Lassigny . Cette manœuvre sera mise en échec par l’arrivée dans ce secteur des XVIIIème et XXIème corps d’armée allemands.

L’objectif français est de contourner par Fresnières et la ferme de la Taulette, les troupes Allemandes qui tiennent Lassigny.

La bataille est meurtrière. Les troupes africaines de la 4ème Brigade Marocaine se trouvent encerclées à la Taulette et se font massacrer.

Les 98ème et 16ème R.I sont contraints de reculer et d’abandonner Fresnières et Crapaumesnil.

La pression allemande est trop forte. Les renforts français arrivent vite avec les 7ème et 56ème D.I qui tentent à leur tour un mouvement de débordement mais déjà les premiers régiments du 9ème corps de réserve allemands sont en place au nord de Beuvraignes, prêts à stopper toute initiative française.

Cette suite d’engagements successifs des troupes vers le nord, donnera naissance à " la course à la mer ".

Fin septembre, des esquisses de tranchées prennent naissance. Les nouvelles ne sont pas bonnes, des mouvements de troupes ennemis sont aperçus dans les plaines. Une attaque est imminente. Le 16 R.I tient le Bois des Loges face à Fresnières et Crapeaumesnil tandis que le 98ème R.I tient Beuvraignes et les Loges.

Le 4 octobre les troupes allemandes passent à l’attaque. La panique s’empare des troupes françaises et l’ordre de recul est donné.

 

  • L’ORGANISATION DU FRONT

Épuisé les belligérants s’enterrent davantage, l’infanterie des deux camps cherche le contact en organisant des patrouilles ; une fois l’ennemi localisé, une tranchée profonde est creusée à proximité de l’adversaire, permettant ainsi, de contenir l’envahisseur.

La situation devant les Loges est intenable. Des centaines de cadavres sont dans le no mans’land. Il est impossible de les retirer car ceux qui passent la tête hors des tranchées sont immédiatement abattus.

Les tranchées du Bois des Loges

Un médecin allemand vient parlementer et demande une trêve pour le ramassage des corps. Cette faveur lui est refusée.

Des équipes de brancardiers sont envoyées pour que les soldats français soient enlevés et puissent recevoir une sépulture digne de leur héroïsme.

Au cours de ces ramassages, un soldat du 121ème R.I découvre sous une trentaine de morts un drapeau dans sa housse. Il s’agit de celui d’un bataillon du 49ème I.R de Poménarie.

Le drapeau est attribué au 98ème RI qui prendra le surnom de " Régiment du Bois des Loges ".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                   Tranchées dans le bois des Loges

36 ème Rgt d'Artillerie le 1 er juillet 1917 (Clermont-Ferrand )

121 ème Rgt d'Infanterie le 20 Avril 1918 (Montluçon et Clermont-Ferrand )

Carte postale datée du 3 mai 1916 (Fontaine du Berger près du Puy de Dôme)

envoyée par Pierre à son épouse Claudia

Pierre Vernay décède le jeudi 24 juin 1954 à Saint-Romain d'Urfé (42430) à l'âge de 76 ans 

Drapeau Français
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