14-18 Mes Héros
Antoine ROUSSET
Père de Maurice Rousset gendre de Pierre Vernay
JMort pour la France
- né le 9 mars 1874 à Saint Just en Chevalet (42430) , il est le deuxième enfant d'une fratrie de 3 enfants , fils de Claude Rousset (Cultivateur ) à Saint Just en Chevalet et de Romaine Pras( Cultivatrice ), se marie vers 1911 à Saint Romain d'Urfé (42430) avec Germaine ou Romaine Blanchard , ils auront un enfant Maurice né en 1912 qui deviendra le gendre de Pierre Vernay et de Claudia Forge .
Antoine sera Cultivateur à Saint Just en Chevalet (42430)
Le 12 novembre 1895 il est incorporé au 22 ème Bataillon de Chasseurs à pied , basé à Albertville où il arrive au corps le même jour sous le matricule n° 2989. Il obtient le certificat de "Bonne Conduite ".
Passe en disponibilité le 22 septembre 1896
Rappelé le 1 août 1914 , il arrive au corps le 13 août 1914 , passe au 75 ème Régiment Territorial d'Infanterie le 29 mai 1915
Registre Matricule de
Antoine Rousset
n° 997
.
22 ème Bataillon de Chasseurs à pied ( BCP ) le 13 août 1914 au 29 mai 1915
Opérations d'Alsace fin août 1914:
Tranchées des Chasseurs Alpins au Col des Journeaux 1914-1915
A partir du 23 août, les Ière et IIème armées françaises sont en retraite. C’est cependant une retraite qui se fait en bon ordre, ponctuée par une série de batailles permettant aux Français de « limiter » les dégâts puis même de contrer, au moment où se déroule la bataille de la Marne, et en lien avec celle-ci :
• Sur le front Lorrain, après que l’armée de Rupprecht de Bavière ait pris Lunéville le 22, s’engage la bataille de la trouée de Charmes : l’objectif de la VIème armée est de percer la ligne de défense française et de se rabattre dans le dos de l’armée française. L’offensive débute le 24 par une percée allemande vers Charmes, mais de Castelnau parvient à contenir et même à contrer l’offensive à hauteur de Nancy ; indécis durant 6 jours, les combats s’achèvent finalement le 29 au profit des Français qui parviennent à stabiliser le front sur la Mortagne.
• Plus au sud, entre le Donon et le col du Bonhomme, même scénario : l’armée française entame sa retraite face à la contre-attaque allemande visant à séparer la Ième armée française de la 2ème : le 20 août, le XXIème C.A. est refoulé entre Baccarat et Raon-L'Étape sur le col de la Chipotte, et le XIVème C.A. recule à Moyenmoutier, Senones, Ban-de-Sapt et Provenchères pour se replier à partir du 24 sur une ligne Etival - Saint-Dié. Le 25, les Allemands envahissent la vallée de la Hure, le Ban-de-Sapt et le massif de l’Ormont. Ils s’installent sur la colline de la Fontenelle et la « cote 627 » qu’ils fortifient. Ils se focalisent particulièrement sur La Croix-aux-Mines et les col de Mandray et des Journaux, afin de créer une brèche entre les Hautes-Vosges et la vallée de la Meurthe. Le 27, ils entrent à Saint-Dié, puis occupent Saint-Léonard, Mandray, la Croix-aux-Mines et Saulcy-sur-Meurthe. Les combats font rage les jours suivants, mais, aux prix de pertes très élevées, les Français parviennent à se maintenir sur une ligne cols des Bagenelles – col de Mandray – Saint-Léonard – Taintrux – La Salle – col de la Chipotte.
75 ème Régiment Territorial d'Infanterie le 29 mai 1915 au 5 juillet 1916:
Une partie du 75 ème Rgt d'Infanterie est envoyée à l'est (Corps Expéditionnaire Guerre des Dardanelles ) avril- mai 1915.
(La bataille des Dardanelles, également appelée bataille de Gallipoli (ou campagne des Dardanelles, ou campagne de Gallipoli), est un affrontement de la Première Guerre mondiale qui opposa l'Empire ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli dans l'actuelle Turquie du 25 avril 1915 au 9 janvier 1916).
Sur la fiche ci-contre à droite , Antoine décède le 5 juillet 1916
après avoir contracté le "Paludisme " à l'Hôpital Temporaire
de Zeitenlik (Grèce) avec mention sur avis Ministériel du 17 août 1916 n° 5761 " Mort pour la France "
ci-dessus plan de la Nécropole de Zeitenlik (Grèce)
à droite vue sur le la Nécropole de Zeitenlik
Antoine est enterré dans la tombe n° 610
à gauche "Monuments aux Morts " aux 8089 Soldats français
"Morts pour la France "
( Nécropole de Zeitenlik )
Saint Just en Chevalet (42430) :
Niché au cœur du pays d’Urfé, dans les monts de la Madeleine, Saint Just en Chevalet et ses 3000 hectares situés entre 600 et 950 m d’altitude offrent une large et belle palette de paysages. Sa longue et riche histoire n’a pas pour autant modifié son charme et sa nature est encore très préservée.
La commune est traversée par de nombreux cours d’eau faisant le bonheur des amateurs de pêche. De grandes possibilités de ballades entre montagnes à vaches, bois et vallées sont offertes au travers de chemins accessibles et entretenus. Le camping municipal et sa piscine, le complexe sportif de qualité et les nombreuses festivités animées par un très important tissu associatif participent au bien-être et au loisir des résidents et touristes.
Tous les principaux services sont là à la disposition des 1200 Saint Jurauds : professionnels de santé, écoles primaires et collèges, maison d’enfants, relais d’accueil pour la petite enfance, centre de loisirs, maison de retraite, poste, gendarmerie, distribution alimentaire et agricole, métiers de bouche, vêtements, coiffure, électroménager, bars, tabac - presse, quincaillerie, PMU, garages automobiles, agences bancaires, fleuriste, souvenirs cadeaux, artistes et divers autres commerces.
Le monde agricole y est bien présent et une dizaine d’exploitations participe à la vie économique. Les entreprises et artisans du BTP quant à eux couvrent la quasi-totalité des besoins de la population. Une fromagerie, une carrière et une usine de velours complètent ces activités, apportant une spécificité à souligner.
Deux hôtels restaurants de grande qualité, le camping précité et les gîtes et maisons d’hôtes de charme sauront vous héberger comme il se doit si vous décidez de faire étape ou séjourner plus longtemps.
Pascal PONCET Maire de Saint-Just-en-Chevalet
http://st-just-en-chevalet.com/
