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Kamienec - Podolski

 

   - en Polonais :   KAMIENEC-PODOLSKI

   - en Ukrainien: KAMIANETS-PODOLSKYÏ

   - en Russe :      KAMENETS-PODOLSKI

 

Kamianets-Podilskyï est arrosée par la rivière Smotrytch, un affluent du Dniestr, et se trouve à 63 km au nord-est de Tchernivtsi, à 88 km au sud-ouest de Khmelnytskyï et à 343 km au sud-ouest de Kiev.

Son nom vient de kamin’ (камiнь) ou kamen signifiant « pierre » en vieux slave, et de Podolie (Поділля), dont Kamenets-Podolski est considérée comme la capitale historique.

 

Antiquité :

Plusieurs historiens considèrent qu'une ville fut fondée sur ce site par les anciens Daces qui vivaient dans ce qui correspond de nos jours à la Roumanie, la Moldavie et des portions de l'Ukraine. Les historiens affirment que le fondateurs nommèrent l'établissement Petridava ou Klepidava dont l'origine vient du grec petra ou en latin lapis signifiant « rocher » et en dace dava signifiant " ville" .

À l'époque romaine, Kamianets-Podilskyï semble être un centre d'échange avec la province romaine de Dacie, comme en témoignent les pièces de monnaie romaines et d'autres objets découverts sur le site. La ville a peut-être même servi de place de garnison pour l'armée romaine.

Moyen-Age:

Kamianets-Podilskyï est mentionnée pour la première fois en 1062 comme faisant partie de la Rus' de Kiev. En 1241, elle fut détruite par les Mongols. Annexée en 1352 par le roi Casimir III de Pologne, elle devint la capitale de la Voïvodie de Podolie, et le siège de l'administration civile et militaire. Stratégiquement très importantes, les fortifications de la ville furent constamment renforcées par les rois polonais pour défendre la Pologne contre les invasions ottomanes et tatares.

Temps modernes :

Pendant le Soulèvement de Khmelnytsky (1648–58), la communauté juive souffrit beaucoup des Cosaques Chmielnicki d'un côté et des Tatars de Crimée de l'autre (leur objectif principal était l'extorsion de rançons) .

Après la paix de Buczacz signée en 1672, Kamianets-Podilskyï fit brièvement partie de l'Empire Ottoman, comme capitale de province de Podolya. Pour neutraliser la menace turque contre l'union la république des Deux Nations, le roi Jean III Sobieski construisit une forteresse près des Remparts de la Sainte Trinité. La ville fut rendue à la Pologne par le traité de Karlowitz de 1699, sous le roi Auguste II de Pologne dit le Fort. La forteresse continua d'être agrandie et fut considérée comme le point fort de la république des Deux Nations. Les ruines préservées de la forteresse contiennent encore les boulets de canon qui atterrirent là au cours de différents assauts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l'occasion du second partage de la Pologne, en 1793, la ville fut rattachée à l'Empire russe et devint le centre administratif du gouvernement de Podolie. Pierre le Grand visita deux fois la forteresse, qui l'impressionna. Celle-ci servit d'ailleurs de prison au chef rebelle Oustym Karmeliouk, qui tenta trois fois de s'évader.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vingtième siècle :

En 1914, la ville perdit sa fonction de capitale du gouvernement de Podolie au profit de Vinnytsia. Prise par l'armée polonaise lors de la guerre russo-polonaise de 1920, elle fut cédée à la Russie soviétique en 1921 par le traité de Riga. Elle fut la capitale administrative de l'oblast de Kamianets-Podilskyï jusqu'en 1941.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les 27 et 28 août 1941, des unités des Einsatzgruppen (groupes mobiles d'extermination) stationnées à Kamianets-Podilskyï et des troupes sous le commandement du plus haut responsable des SS et de la police pour la région Sud, le général SS Friedrich Jeckeln, procédèrent à des exécutions de masse de 18 000 Juifs déportés de Hongrie ainsi que de la population juive locale. D’après le rapport de Jeckeln lui-même, 23 600 Juifs furent massacrés à 15 km de Kamianets-Podilskyï. Il s'agissait du premier meurtre de masse à grande échelle, qui inaugurait la mise en œuvre de la « Solution finale ».

 

Évolution démographique

1840           1897             1912          1923         1926

                                  14700               35 934                50 500              29 375          31 098

 

                                     1939                1944              1959          1970         1979

                                 34 849              11 000                  40 299              57 111            84 440

 

                                  1989           2001              2011          2012         2013

                                102 236             99 610                   103 063           102 969        102 743

 Kamienec et le nouveau pont

                   Hôtel de Ville                                                                         Cathédrale Saints Pierre et Paul

nouveau Pont

La Forteresse et la rivière Smotrich

Berthelming

Toponymie :

D'un nom de personne germanique Bertulf suivi du suffixe -ingen.

Bartolfingen au XVIe siècle, Berthelming (1793), Berthelmingen (1871–1918), Bartolfingen (1940-1944)

Histoire :

Village de la seigneurie de Fénétrange-Schwanhals et possession de la collégiale Saint-Sauveur de Metz.

Détruit au cours de la guerre de Trente Ans.

Réforme de 1560 à 1685.

Les origines de Berthelming se perdent dans la nuit des temps. Le site a sans doute été peuplé dès la préhistoire... Des fouilles conduites par Mr Lutz, ont mis à jour une villa Gallo-Romaine sur la côte de Bettborn où les Romains s'étaient installés pour longtemps avant d'être bousculés hors du pays par les hordes de Barbares.
On ne sait quasiment rien sur la vie de nos ancêtres locaux pendant le moyen-âge. En 1264 : 1ère mention du nom de
BURTEMANGE. Le village apparteint à l'Abbaye St-Sauveur de Metz.
En 1276, nouvelle appellation :
BERTRERMANGE, propriété du Couvent de femmes de Viviers. En 1370, nous voici appartenant à la Seigneurie de Fénétrange. Une partie des terres est la propriété des Chevaliers de Malte de St-Jean-de-Bassel, ordre issu des Hospitaliers de St Jean de Jésuralem dont l'origine remonte aux croisades...

Au XVIème siècle, le village s'appelle BARTOLFINGEN. Les choses se gâtent en 1525 par la révolte des Rustauds (Bauernkrieg) poussés à bout par la misére et la pauvreté. Elle est écrasée par les Seigneurs. "Bartolfingen" est incendié et pillé ; comme d'autres villages voisins.

Arrive le temps des Réformes et des guerres de Religion. En 1559, les Huguenots s'installent .
De 1606 à 1636, lors de la guerre de 30 ans, les Suédois ravagent et détruisent le village.
En 1668, nouvelle catastrophe puisque 41 maisons sont ravagées par un gigantesque incendie.
En 1772,
Berthelming devient paroisse dépendant de Bettborn. Quatre ans plus tard, l'église est entiérement rénovée.

En 1870, de même qu'en 1914/1918 et 1939/1945, le village a la chance d'être épargné et de ne pas subir de destruction importante. Son seul avatar est de s'appeler à nouveau
BARTOLFINGEN, comme au XVIème siècle. Eternel retour de l'histoire. 

 

Hôtel de Ville

Hier

Aujourd'hui

Cimetière où fut enterré Jacob Pannus

le jeudi 28 mars 1850

Pont sur la Sarre , construit en 1738

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